Depuis la loi du 19 décembre 2008, la dispersion des cendres funéraires est strictement réglementée. Désormais, les cendres ne peuvent plus être dispersées dans un lieu public ou un jardin privé. Avec cette nouvelle réglementation, l’État a souhaité mieux encadrer ce rite funéraire et ainsi mettre fin à certaines pratiques jugées inappropriées.

Aujourd’hui, trois types de dispersion des cendres sont possibles : sur la terre, en mer et dans l’air.

Dispersion sur la terre

Les cendres d’un défunt peuvent être dispersées en pleine nature, à l’écart de toute habitation (en forêt par exemple), ou dans un jardin du souvenir : celui du crématorium ou celui du cimetière, pour les communes de plus de 2 000 habitants. Depuis 2008, la loi oblige en effet ces villes à proposer d’un espace dédié.

Le crématorium de Vendée, géré en délégation de service public  par notre entreprise, dispose de son propre jardin du souvenir. Les dispersions sont réalisées par le personnel de l’entreprise.

Dispersion en mer

En mer, la dispersion des cendres doit être réalisée à 300 mètres minimum du rivage. Il est également possible d’immerger une urne biodégradable, sous réserve d’être à plus de 6 km du littoral. En revanche, la dispersion dans une rivière ou un fleuve est interdite.

Lors de la préparation des obsèques, nous proposons ce service pour les familles qui le souhaitent. Nos équipes accompagnent les familles pour l’organisation de la cérémonie de dispersion des cendres en mer, à partir du port des Sables d’Olonne ou de St-Gilles-Croix-de-Vie.

Dispersion dans l’air

Les cendres du défunt peuvent être dispersées dans l’air, sous réserve à condition (car répétition) de respecter la réglementation.

La société Envol Funér’Air est la seule en France à proposer la dispersion des cendres funéraires dans les airs à l’aide d’un drone, dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Dans tous les cas (terre, mer ou air), la commune de naissance du défunt et la commune du lieu de dispersion doivent être informées en amont, afin de donner leur autorisation et d’inscrire l’identité du défunt, le lieu et la date de dispersion dans un registre spécifique.